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samedi 29 novembre 2014

Équité et transparence, où êtes-vous?


Comme plusieurs d'entre vous, j'ai pris connaissance de la dernière parution du fascicule Tchin Tchin dont l'édition spéciale porte sur des recettes, vins et cocktails pour le temps des Fêtes.

Il est difficile à manquer puisqu'il est encarté à des dizaines de milliers d'exemplaires dans de grands quotidiens et disponibles dans les succursales de la Société des Alcools du Québec, cette publication relevant entièrement de celle-ci.

Je la trouve bien réalisée; de très jolies photos la rendent agréable à consulter, les recettes sont de saison et les produits sélectionnés sont en général de bonne qualité.

J'ai été quelque peu surpris cependant que l'on fasse à la page 30, la promotion d'un livre intitulé "Vins et Fromages du Québec" pour lequel la SAQ, officiellement du moins, n'a pas participé à l'écriture ou à la commercialisation.

Comprenez-moi bien. Je suis un ardent défenseur des alcools et produits alimentaires de notre terroir et suis heureux lorsque ceux-ci reçoivent de la visibilité. Mon dernier billet publié hier porte d'ailleurs sur ce sujet (Y a-t-il de l'avenir pour la culture de la vigne au Québec?)

La question qui me vient cependant à l'esprit est: pourquoi ce livre plutôt qu'un autre? Il existe pourtant de nombreux livres québécois qui viennent d'être publiés et qui parlent du vin sur toutes ses coutures.

Pensons au Guide du vin Phaneuf 2015 écrit par la sommelière Nadia Fournier (voir ici), ou le Lapeyrie 2015 du sommelier Philippe Lapeyrie (voir ici) pour ne nommer que ceux-ci.

Mon léger malaise s'agrandit quelque peu lorsque l'on constate que le livre mis de l'avant par notre monopole a été écrit par deux de leurs anciens employés (voir les détails biographiques ici).

Encore une fois comprenez-moi bien. Grâce au poste qu'il a occupé de nombreuses années durant au sein de la SAQ, M. André Caron a développé une remarquable expertise à propos des vins québécois et la compétence de madame Harnois est indiscutable. Notre monopole retient d'ailleurs ses services comme porte-parole pour une foule d'évènements qu'il commandite: La Fêtes des vendanges de Magog, La Grande Dégustation de Montréal, La Fête des Vins du Québec, et j'en passe. Ces deux personnes ont tout à fait le droit d'écrire les livres qu'elles veulent et je suis heureux qu'elles aient écrit celui-ci.

Mais pour quelqu'un qui regarde ceci de l'extérieur, est-il juste et équitable que la SAQ fasse la promotion dans l'une de ses publications distribuée à grande échelle, d'un livre écrit par deux de ses anciens employés, au détriment des autres auteurs qui n'ont pas eu cette chance?

Les libres-penseurs, minoritaires au Québec, sont en droit de se le demander.

Si les auteurs de ce livre ont payé de leurs poches pour que l'on mentionne leur livre dans cette édition du Tchin Tchin, alors c'est différent. Mais lorsque l'on regarde le style des autres publicités de ce fascicule, c'est loin d'être évident. Rappelons qu'il n'y a aucune mention à l'effet que cet entrefilet serait un publi-reportage.

Par souci de transparence, s'il y a quelque chose que j'ignore, une raison quelconque, un lien légitime entre la vente de ce livre et notre monopole qui expliquerait cette situation tel que les profits de ce livre seront versés à une œuvre de charité, de grâce, informez-moi. 

Plus que les auteurs de ce livre, c'est davantage la SAQ qui est interpellée ici par les choix qu'elle fait au sujet du contenu que l'on retrouve à l'intérieur des ses nombreuses publicités. 

À ma connaissance, la LCBO (monopole de l'Ontario), ne recommande jamais dans ses publications d'acheter des livres écrits par de tierces personnes.

Dans les nombreuses entrevues (radio, télévision) qu'elle accorde, madame Harnois mentionne souvent, afin de démontrer son indépendance, qu'elle ne travaille plus pour la SAQ. On veut bien. Pourquoi donner l'impression alors par la promo mentionnée ci-dessus que c'est le monopole qui travaille pour ses anciens employés?

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